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1. Mon certificat PEB me semble sous-estimé par rapport à son isolation/ses équipements.
a) Il existe deux explications à ce problème : a) Vous disposez de chauffage électrique et/ou d’un boiler électrique :
La consommation en énergie primaire est obtenue en multipliant la consommation d’énergie finale de chaque poste (cf. chauffage, eau chaude sanitaire, auxiliaires, refroidissement éventuel, etc.) par un facteur de conversion en énergie primaire propre au vecteur énergétique utilisé.
Actuellement, seule l’électricité est pénalisée en considérant qu’il faut 2,5 kWh d’énergie primaire pour produire 1 kWh d’énergie finale (pertes au niveau des centrales thermiques ou nucléaires). Dans le cas de l’électricité, la consommation finale est donc multipliée par un facteur de 2,5 pour être exprimée en énergie primaire.
b) Certaines preuves dites acceptables n’ont pas été fournies afin de valoriser votre isolation et/ou vos équipements (chauffage, eau chaude sanitaire, ventilation, panneaux photovoltaïques, etc.). Ces preuves sont entre autres (liste non exhaustive) :
- L’année de construction ou extension/travaux importants, surtout si après 1971 (plans signés et datés, acte, permis d’urbanisme, matrice cadastrale, certificat PEB précédent) ;
- La présence d’isolation dans les parois, rénovation, nouveaux châssis (factures d’entrepreneur+devis, photos de chantier, devis+facture nouveaux châssis) ;
- La documentation de la chaudière (facture d’installation, Attestation de contrôle périodique/réception, fiche énergétique) et du boiler si électrique (fiche énergétique, facture) ;
- Documentation officielle relative aux panneaux solaires éventuels avec la puissance crête indiquée (si photovoltaïques) ou leur dimension (si thermiques) ;
- Tout autre document censé prouver l’isolation du bâtiment.
Voici l’info-fiche qui reprend la liste des documents pouvant servir à améliorer votre score.
2. Pourquoi certaines ventilations n’ont pas été prises en compte ?
Voici les ventilation non prises en compte, issues du protocole de collecte des données :
- L’ouverture des fenêtres, même en position tombante, ne constitue pas une ouverture d’alimentation réglable conforme à la norme.
- Un châssis muni d’une quincaillerie ayant une position ventilation ne constitue généralement pas une ouverture d’alimentation réglable conforme à la norme.
- La norme NBN D 50-001 exige que la ventilation mécanique soit permanente et de ce fait, les ventilateurs fonctionnant par intermittence ne sont pas considérés comme des éléments du système de ventilation selon la norme.
Il y a lieu de distinguer les différentes ouvertures des systèmes de ventilation :
Ventilation naturelle :
- Une ouverture d’alimentation réglable pour l’alimentation naturelle ou libre est une ouverture d’alimentation dans une paroi extérieure ou dans ou autour d’une fenêtre ou d’une porte extérieure dont l’aire libre peut être réglée manuellement ou automatiquement en suffisamment de positions intermédiaires entre les positions : « Fermée » et « Complètement ouverte ». Ce réglage peut se faire soit en continu et, si pas, soit via au moins 3 positions intermédiaires entre « fermée » et « complètement ouverte » (donc au moins 5 positions).
- Une ouverture d’évacuation réglable pour évacuation naturelle ou libre est une ouverture d’évacuation qui est reliée à des conduits principalement verticaux qui débouchent au-dessus du toit. L’aire libre de I’OER doit pouvoir être réglée manuellement ou automatiquement en suffisamment de positions intermédiaires. Ce réglage peut se faire soit en continu et, si pas, soit via au moins 3 positions intermédiaires, entre l’ouverture minimale et maximale (donc au moins 5 positions).
Ventilation mécanique :
- Ouverture dans les locaux secs : Une amenée mécanique s’identifie par la présence de bouches de pulsion. Ces bouches doivent être alimentées par un groupe de pulsion ou un groupe de ventilation double flux, individuel ou centralisé.
- Ouverture dans les locaux humides : Chaque local de ce type doit être muni d’un dispositif d’extraction d’air raccordé à un ventilateur (local ou central). Cette unité centrale peut être un groupe d’extraction ou un groupe de ventilation double flux, individuel ou collectif.
3. Je trouve que les recommandations du certificat PEB ne sont pas adaptées à mon bien.
Nous sommes tenus de suivre un protocole de collecte des données établit par la Région. Ils sont également tenus d’utiliser le logiciel de la Région afin de créer votre certificat. En fonction des éléments encodés, le logiciel de la Région en sort des recommandations générales pour votre bien. Ces recommandations ne peuvent être éditées par les certificateurs.
Pour rappel, ces recommandations sont actuellement indicatives.
Si vous souhaitez des conseils concernant l’amélioration énergétique de votre bâtiment, nous vous proposons notre expertise via le audit « PEB Boost ».
4. La superficie indiquée sur mon bâtiment est très différente de la superficie que j’ai et/ou qu’un tier a calculée.
Dans la certification PEB, la surface de plancher chauffée est la surface de chaque niveau du logement situé dans le volume protégé. Les mesures se font en prenant les dimensions extérieures (c’est-à-dire épaisseur des murs comprises). Seules sont comptabilisées les surfaces présentant une hauteur sous plafond de minimum 150cm.
Le volume protégé d’un logement reprend tous les espaces du logement que l’on souhaite protéger des déperditions thermiques que ce soit vers l’extérieur, vers le sol, ou encore des espaces non chauffés (cave, annexes, bâtiment mitoyen, etc.). Il comprend au moins tous les locaux chauffés.
Certains locaux que vous ne considérez pas dans votre volume protégé le sont peut-être aux yeux du protocole de collecte des données établit par la Région, et vice-versa.
Les locaux communs ne sont pas pris en compte dans la définition du volume protégé.
Si, selon vous, il persiste une erreur, nous demandons de nous fournir des plans valables (cachetés, permis, etc.)
5. Je n’ai pas le même label énergétique qu’un autre appartement du même immeuble.
Les calculs menant à un label énergétique sont multiples. Même si vous avez l’impression que l’appartement de votre voisin est identique, d’un point de vue de la certification PEB, il peut être très différent. Liste d’exemple non exhaustive :
- Vous êtes en toiture ou au rez-de chaussée, de ce fait des surfaces de déperdition supplémentaires sont prises en compte dans les calculs ;
- Vous utilisez un système de chauffage différent de celui de votre voisin ;
- Vous utilisez un système d’eau chaude sanitaire différent de celui de votre voisin ;
- Vous n’avez pas les mêmes orientations ;
- Votre surface de plancher chauffée est différente ;
- Vous n’avez pas fourni les preuves acceptables nous permettant d’encoder de l’isolation ou d’autres éléments améliorant votre certificat PEB ;
- …
6. Pourquoi une attestation sur l’honneur venant de mon entrepreneur ou de moi-même n’est-il pas suffisant en terme de preuve acceptable ?
Le protocole établit de manière exhaustive la liste des preuves acceptables. Une attestation sur l’honneur n’est pas suffisante. Voici l’info-fiche qui reprend la liste des documents pouvant servir à améliorer votre score PEB en Wallonie.
7. La consommation (gaz, mazout, etc.) estimée par le certificat PEB est surévaluée par rapport à ma consommation réelle.
Ce certificat PEB en Wallonie permet de comparer la consommation d’énergie théorique entre plusieurs bâtiments, et donc le coût énergétique pour une même utilisation. C’est pourquoi il ne tient jamais compte de votre consommation réelle, ni de vos habitudes de consommation.
8. L’ancien certificat PEB de mon bien ne correspond pas au nouveau alors qu’aucun travaux n’ont été effectués.
Peu importe le restant de la durée de votre certificat PEB précédent, nous devons prendre à nouveau toutes les mesures afin d’établir le nouveau certificat PEB.
Nous ne sommes pas responsable du label obtenu en ce qui concerne l’ancien certificat PEB et nous n’avons aucune vue sur le mode de fonctionnement du certificateur de l’époque. Même si tous les certificateurs sont tenus de suivre un protocole, nous ne connaissons pas la rigueur opérée en dehors de CERTINERGIE.
C’est pourquoi, le label peut différer (à la baisse ou à la hausse) même si vous n’avez pas effectué de travaux de rénovation.
De plus, depuis l’apparition de la certification PEB, les calculs effectués par le logiciel de la Région ont été affinés. C’est pourquoi le certificat PEB d’une même maison en Wallonie peut différer selon l’année à laquelle elle a été visitée.
9. J’ai changé mes châssis mais je ne vois pas d’amélioration significative dans mon certificat PEB.
Le certificat PEB en Wallonie est établit grâce à plusieurs calculs et mesures concernant, notamment, le système de chauffage, d’eau chaude sanitaire et les surfaces de déperdition de votre bien (planchers, toitures, murs, châssis).
Les châssis ne représentent qu’une portion des surfaces de déperdition et ces surfaces de déperdition ne représentent qu’une portion du calcul final.
C’est pourquoi le simple changement de châssis risque de ne pas vous faire augmenter d’un label, même si la consommation théorique en énergie primaire pourrait être améliorée.

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