Les graphes ci-dessus reprennent les classes énergétiques obtenues par tous les certificats PEB établis d’avril 2011 à décembre 2019.
Bruxelles environnement émet l’hypothèse que la situation du parc immobilier est dans les faits, meilleure que les résultats dégagés par les statistiques.
Les « mauvais » scores s’expliquent :
- par le fait que les certificats PEB sont fait à l’étape de la mise en vente et que bon nombres de rénovations sont effectuées par l’acquéreur. Il est constaté que les certificats PEB sont peu nombreux à être mis à jour ;
- par le fait que les certificateurs PEB utilisent souvent des valeurs par défaut lorsque les preuves acceptables manquent pénalise le résultat du certificat PEB puisque ces valeurs sont généralement défavorables. Nous rappelons l’importance des preuves acceptables.
Un gros potentiel d’amélioration grâce aux travaux recommandés dans les certificats PEB
Les certificats PEB fournissent des recommandations quant aux travaux à effectuer en priorité dans le cadre d’une rénovation énergétique. Sur l’ensemble des certificats PEB établis, le gain moyen obtenu en réalisant les 3 premiers travaux recommandés sur les certificats est de 170,46 kWh/(m².an). Ceci représente en moyenne un saut de 3 lettres dans l’échelle des classes énergétiques. La réalisation de ces 3 travaux permettrait dès lors au parc immobilier bruxellois de se rapprocher fortement des objectifs 2050 de la région.
